La Cleantech en France : une opportunité à saisir en bourse ?

Article mis à jour le : 7 décembre 2020

Avec près d’1,2 milliard d’euros investis par des fonds privés dans les start up de la Cleantech en 2018, c’est tout un pan de l’économie qui s’accélère en faveur du climat. L’envolée ne s’arrête pas là ! Inscrite dans un monde en profonde mutation vers une économie plus verte, désormais c’est l’ensemble des entreprises qui s’interrogent sur leurs façons de verdir leur offre ou leur processus de fabrication. Porteuses d’avenir, les Cleantech investissent la bourse avec une mise qui a plus que doublé en seulement quelques années.

Découvrez comment se définit plus précisément les Cleantech et pourquoi investir dans ce secteur est devenu un enjeu capital pour les investisseurs.

Qu’est ce que la Cleantech ?

La Cleantech regroupe tout un faisceaux d’acteurs économiques qui ont pour dénominateur commun : préserver l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique.

Les enjeux de la transition énergétique et écologique

Tous les secteurs de l’économie sont concernés. Bien évidemment, l’énergie fût précurseur. Mais désormais, chaque entreprise s’interroge sur une meilleure préservation des ressources naturelles et la gestion des déchets.

De l’idée, à la fabrication, jusqu’à la diffusion de leurs offres, les entreprises emboîtent le pas de la Cleantech pour savoir comment améliorer leurs processus d’un point de vue écologique, tout en préservant leurs productivités.

La Cleantech apporte une dimension intéressante, car, au-delà de solutions écologiques, elles les combinent à l’innovation technologique. Dans ce secteur, les solutions apportées par les startups combinent majoritairement une expertise digitale, au service d’une activité verte. Ainsi est née la Clean technology ou Greentech, pour une économie plus propre et plus verte.

Un secteur d’avenir

Derrière le terme Cleantech se cache un monde créateur d’avenir. Énergie renouvelable, efficacité énergétique, biocarburants, recyclage du plastique, stockage d’énergie, ou encore, éolien maritime, la Cleantech ouvre la voie à une innovation en devenir.

Un tissus de startups se mobilisent. Elles veulent apporter leur pierre à l’édifice d’un monde davantage conscient des impacts écologiques liés à la consommation d’énergie. Porteuse d’emplois et de richesses nouvelles, la Cleantech en France démontre que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Le gouvernement français l’a affirmé. Notre économie sera décarbonée à horizon 2050.

L'histoire de la Cleantech en France depuis 2010

3 raisons d’investir dans les French Cleantech

Face à la montée fulgurante des investissements publics et privés dans la Cleantech, l’Etat s’engage et favorise les start up. Les consommateurs affirment leurs choix pour des solutions plus vertes. Ainsi, c’est en marche forcée que les entreprises s’engouffrent dans la brèche de la Cleantech, suivies des politiques.

1. Un marché prometteur et incontournable

Il est devenu incontestable que la société change. La transition énergétique et la préservation de l’environnement ont bousculé les codes de l’économie. Désormais, le consommateur opère une demande forte envers les entreprises et les produits qu’il consomme. Son choix se porte davantage vers des entreprises qui génèrent un impact positif sur l’environnement.

La Cleantech est à l’image de cette nouvelle société toujours plus connectée et engagée en faveur de l’écologie. 3.000 milliards de dollars, c’est l’estimation du montant équivalent au marché mondial de la Clean technology d’ici 2025.

2. Un contexte politique et économique favorable

Les politiques l’ont bien compris, avec la récente montée du parti écologiste Les Verts, ils ont tout intérêt à prouver leur implication écologique à leurs concitoyens.

Face à l’urgence climatique, la société se mobilise contraignant les gouvernements à agir. Les questions environnementales ne sont plus à la marge, mais pèsent considérablement sur tous les pans économiques des pays. La COP21 en est la preuve avec l’impulsion de nombreux dispositifs d’aides pour les Cleantech afin de faire face au changement climatique.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a également pour ambition d’investir 20 milliards par an jusqu’en 2020 pour la Cleantech.

3. Des pépites technologiques prometteuses

Le couple technologie et écologie fait des ravages. Il est de fait l’avenir économique de la planète et y compris de la France. Les initiatives naissent partout, avec une génération plus ambitieuse de contribuer au dynamisme économique de demain.

L’État français favorise grandement une économie décarbonée. La France regorge de leviers majeurs garantissant la réussite de la Cleantech sur son sol : des centres de recherche d’excellence, des structures d’accompagnement de start up de qualité et des fonds de financements importants comme le Fonds vert de la ville de Paris, ou le programme d’accélération Green Tech verte.

Bilan 2020 : Quelles sont les Cleantech cotées en bourse ?

Les grands groupes français ont tout intérêt à faire appel à la Cleantech pour pérenniser leurs activités. C’est d’ailleurs devenu un facteur risque à prendre en compte, si on souhaite investir en bourse sur une société en particulier. Secteur d’avenir, les entreprises n’ayant pas pris le train de la Cleantech en marche, risquent sur le long terme de perdre en attractivité auprès des consommateurs.

La Cleantech en quelques chiffres

Les transports durables

Parmi les start up côtées en bourse, celle de la mobilité partagée a le vent en poupe. Avec son introduction en bourse, la start up française Blablacar avait d’ailleurs fait une entrée remarquée et reste une valeur sûre.

La mobilité regroupe également des start up innovantes avec la conception de véhicules électriques et tout système qui permet de réduire les émissions de gaz ( Dioxyde de carbonne – CO2).

Les technologies énergétiques et l’empreinte carbone

Pionnières, les start up spécialisées dans les énergies renouvelables et non polluantes sont les premières à avoir généré le plus d’investissements. Désormais, elles sont suivies de près par le secteur des transports, de la mobilité partagée, mais aussi la gestion des déchets.

Avec une demande croissante de logement toujours plus écologiques pour réduire sa consommation et faire des économies, le secteur de l’énergie connectée est un investissement intéressant. On retrouve notamment en 2020 la startup Cleantech en France, Boostheat, avec ses chaudières écologiques, qui a levé en bourse 35 millions d’euros.

Dans la course au réchauffement climatique, beaucoup de start up de la Cleantech se concentrent sur des techniques de capture de CO2. Elles proposent des projets agissant sur la baisse des émission de gaz à effet de serre. C’est le cas d’Hoffmann Green Cement Technologies qui produit un ciment bas carbone et qui a levé 74 millions d’euros en bourse.

La gestion des déchets

Face à l’augmentation alarmante des déchets polluants comme le plastique, les entreprises ont tout intérêt a trouvé rapidement des solution de réduction et de recyclage de leurs déchets, pour satisfaire l’opinion publique.
La Cleantech agit également dans ce domaine porteur, comme avec Carbios et sa solution de bio-recyclage des plastiques.

L’arrivée des AgTech

Prometteuses, les AgTech ont connu une nette percée. Il s’agit de start up qui apportent des solutions nouvelles dans le secteur agricole, comme Agricool qui produit des fruits sans engrais chimiques de façon locale et urbaine.

Ce secteur répond à une forte demande des consommateurs de manger mieux et local. Les AgTech utilisent la technologie pour une agriculture saine et un retour à la nature. Des technologies alimentaires et agricoles, pour une production plus responsable.

Pour diversifier son investissement en bourse sur des secteurs prometteurs, la Cleantech est devenue incontournable. Plus qu’une niche, la French Cleantech est désormais à l’image de la Startup Nation voulue et encouragée par le gouvernement français.

Les Cleantech constituent un enjeu majeur d’investissement qui répond à la demande grandissante de l’opinion publique, d’agir significativement en faveur de l’économie.


Le Trader du Dimanche

Titulaire de la certification AMF, Guillaume Van iseghem est spécialisé dans la formation et la vulgarisation du monde de la bourse et des produits dérivés.

Il rassemble, sur sa chaîne YouTube, une communauté de plus de 11 000 membres auprès de laquelle il partage son expérience de plus de 13 années passées sur les marchés financiers.


Investir comporte des risques. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les instruments financiers fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque de perdre votre argent.
73% à 89% des comptes d’investisseurs de détail perdent de l’argent lors de la négociation de CFD. Les articles présents sur le site contiennent des liens affiliés.

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