Dernière mise à jour : 12 avril 2024
Aujourd’hui, j’ai décidé de vous partager une anecdote. Elle concerne la période à laquelle j’ai réalisé ma plus grosse perte en bourse 🔥, trois ans après mes débuts sur les marchés financiers.
Dans cet article, découvrez comment j’en suis arrivé à perdre cette somme sur mon compte-titres et comment j’aurais pu échapper à cette déconvenue en prenant de meilleures décisions.
👉 Le contexte qui m’a amené à perdre près de 35 000€ en bourse
En travaillant pendant et après mes études, j’avais réussi à mettre de côté un peu d’argent chaque mois. Si bien, qu’en 2011, alors que je débutais à peine dans la vie active, mon épargne culminait à près de 20 000€. Une coquette somme qui était le fruit de nombreux mois d’efforts.
En parallèle, j’investissais en bourse depuis l’été 2009. Exclusivement sur les actions, je me concentrais sur les petites sociétés cotées. Notamment sur les compartiments Alternext et le marché libre (devenus Euronext Growth et Access).
Un parcours sans grande réussite. J’avais tendance à être impatient et ne pas garder des titres dans lesquels j’avais de grandes convictions ⭐.
À l’image de l’action « Les nouveaux constructeurs » dans laquelle j’avais placé une partie de mon argent autour des 6€ et qui est monté quelques années plus tard au-delà des 50€.
Ou encore la fois où j’avais revendu mes actions « Camaïeu » vers les 145€ en loupant l’OPA à 214€ lancée par le fonds d’investissement Cinven en mars 2011, quelques jours après…
Dans ce contexte, je ressentais le besoin de faire fructifier mon épargne plus rapidement ✅. J’avais un horizon d’investissement à court terme et j’étais prêt à prendre des risques pour y arriver.
En cherchant une solution, je me suis penché sur les ETF CAC 40 à effet multiplicateur proposés par la Société Générale.
👉 Crise de la dette Grecque : un plan qui tourne mal
Début mai 2011, je décide de commencer à manier cet ETF CAC 40 en utilisant celui avec un effet multiplicateur de 5.
J’aurais très bien pu rester sur un levier moins élevé, à l’image des fameux BX4 et LVC qui possèdent un levier 2. Mais comme je l’ai dit précédemment, j’avais envie d’aller vite.
Les mois de mai et juin se déroulent bien. J’arrive à générer un profit de plus de 2 000€ sur la période. Je me mets à imaginer ma vie en tant que trader pour compte propre 🚩. Le rêve d’un quotidien sans employeur et sans obligation en matière d’horaires de travail.
Bref…
Alors que tout allait pour le mieux et que l’indice CAC 40 culminait à près de 4 000 points début juillet 2011, ce dernier s’est effondré.
Bien que la raison de cette chute soit restée floue pendant les premiers jours, les médias ont rapidement relayé les craintes concernant le niveau de la dette Grecque. En effet, le pays, qui a rejoint l’Union européenne en 1981, avait un taux d’endettement supérieur à 150% de son PIB en 2011. Et les perspectives étaient sombres concernant un rétablissement des finances publiques sans un geste de ses créanciers.